Tous les carrés ont un sens est le fruit de trois mois de résidence au sein de l’atelier-galerie Bleu et du quartier de Lille-Moulins.

Invités à travailler autour de la parole des habitantset de la mémoire du quartier, notre recherche a pris différentes formes entre écriture, peinture et papier découpé.

Pour la première fois, les compositions abstraites se mêlent au texte pour explorer les différentes visions de la ville et de ce quartier en perpétuel mouvement, entre nostalgie et utopie.


Cette exposition a été imaginée dans le cadre de la programmation
Utopia avec le support de Lille 3000.

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Toutes les œuvres présentées sont issues d’échanges avec les habitants du quartier. Pour initier le dialogue et intégrer le public dans le processus de création, nous avons imaginé un jeu d’écriture à partir un vocabulaire évoquant le paysage, l’architecture ou le patrimoine. Entre construction et rencontres hasardeuses, chaque phrase devient image ou écriture d’un récit où la mémoire collective se superpose à celle de l’artiste. 


« Il y a la parole des habitants. Ceux qui viennent se raconter, ceux qui parlent d’autres choses, ceux qui ne veulent pas parler. Les archives.
On dit : une centaine de cheminées d’usines au début du 20ème. Ceux qui savent, celui qui reconnaîtra Lille-Moulins et ses fêtes.
Et il y a Google. Le nom des rues, rayures jaunes, quadrillage blanc, rectangle rose, point bleu, métro rouge. »

Extrait du texte Tourne, tourne petit moulin, Diane Marissal