Vertige / Vestige


Installation composée de 12 modules en bois peint.


Exposition au sein de l’église de Mont-Notre-Dame
lors des Journées Européennes du Patrimoine, 
2022

En arrivant sur le site de Mont-Notre-Dame, ce n’est pas l’église qui culmine qui a attiré notre œil mais les colonnes majestueuses qui se dressent sur le parvis. Pendant une semaine, nous avons travaillé avec un groupe d’habitants pour imaginer les histoires qui se cachent derrière ces vestiges.

Nous nous sommes concentrés sur le comparatif des formes présentes dans les deux églises, l’ancienne et la nouvelle. Ce travail d’observation, accompagné par l’archéologue Jean-Louis Bernard, nous a permis d’aborder plus largement la question de la fonction et de la forme dans l’architecture.

Le deuxième temps de création, consacré à l’expérimentation de l’objet sculptural et la mise en volume, a été mené en collaboration avec le designer Benjamin Decle : répétition de la forme, création de bas-reliefs, moulages individuels et collectifs entre forme et contre-forme.

En regard du travail d’expérimentation réalisé lors de cette semaine de workshop, nous avons réalisé une installation in situ qui prend place au cœur de l’église.

Les douze modules en bois peuvent être assemblés de manière aléatoire et font échos aux vestiges qui occupent le côté de l’église. Imitant les colonnes, les modules sont peints et reprennent les motifs issus des ateliers de création : rythme des colonnes, décor des chapiteaux , cercles et carrés colorés rappelant les couleurs primaires des vitraux.

Assemblés sous forme de totems ou répartis de manière aléatoire, c’est finalement sur le côté gauche de la nef que nous avons décidé de les installer. Les couleurs vives des modules évoluent alors tout au fil de la journée, jouant avec l’éclat des vitraux et invitant le spectateur à slalomer, modifiant son déplacement dans le lieu.

Le titre de l’installation Vertige/Vestige fait référence à l’impression vertigineuse que nous donne l’église, de son haut sommet jusqu’à la chute.

Cette œuvre a été imaginée dans le cadre de la résidence de territoire Miroirs du Temps menée sur la Communauté de Commune du Val de l’Aisne à travers le contrat Culture et Ruralité et supporté par la DRAC Hauts de France.






























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